Quand s’achève l’acte sexuel du matou, qui est très bref et ne dure que quelques secondes, la femelle se retourne et l’attaque, le frappant sauvagement de ses griffes et hurlant tant et plus après lui. Pour retirer son pénis et redescendre, il doit agir avec vivacité, sinon il risque de se faire éborgner. La brutalité de la réaction de la chatte à cet instant précis se comprend aisément lorsqu’on examine des photographies du pénis prises au microscope. Contrairement au pénis lisse dont tant d’autres mammifères sont pourvus, l’organe sexuel du chat est hérissé de courtes épines pointues, qui s’écartent toutes à partir du bout. Il s’ensuit que le pénis peut être introduit assez facilement, mais quand il se retire, il racle rudement les parois du vagin. Cela provoque chez elle un spasme de douleur intense, qui est la cause de sa colère et de ses cris. Le mâle agressé, en l’occurrence, n’a pourtant pas le choix. Il ne pourrait changer la position des épines, même s’il le voulait. Non seulement elles sont fixes, mais, pardessus la marché, plus le mâle est viril, plus les épines son grosses. De sorte que plus le mâle est sexy, plus il fait mal.
Il semblerait que nous soyons là en présence d’un curieux phénomène de sado-masochisme dans les relations sexuelles des félins. Mais il y a, à cela, une raison biologique très particulière. Qu’elles se soient ou non accouplées avec un mâle, les femelles humaines qui ne sont pas enceintes ovulent à intervalles réguliers. Ainsi, les vierges humaines ovulent chaque mois. Mais tel n’est pas le cas des chats. Une chatte vierge n’ovule pas. Les chattes ont une ovulation uniquement après s’être accouplées avec un mâle. Cela prend quelque temps – entre vingt-cinq et trente heures – mais c’est sans importance, puisque l’intense période durant laquelle la chatte est en chaleur dure au moins trois jours. Elle est toujours en peine activité sexuelle quand l’ovulation se produit. Or, le déclic qui déclenche l’ovulation est précisément la douleur intense et le choc éprouvés au moment où son premier soupirant retire son pénis hérissé. Tout se passe comme si cet instant de violence donnait le coup d’envoi pour que son système hormonal lié à la reproduction entre en action.
Cela déclenche simplement un stimulus neuroendocrinien qui déclenche un choc hormonal (LH). Cette hormone commencera à agir entre 24 et 36 heures après un rapport sexuel.
Après un rapport sexuel, le comportement de la femme est très dramatique. Une fois que le mâle commence à retirer le pénis, les pupilles se dilatent et 50% des femmes pleurent ou miaulent, d’une voix forte. La plupart des chats attaquent le mâle après l’accouplement , de manière très agressive, puis font pivoter et léchent leurs parties génitales pendant 1 à 7 minutes.
D’une certaine manière, l’on n’a pas tout à fait tort quand on traite de masochisme une chatte en chaleur, car, à peine une demi-heure après avoir été blessée par le premier pénis du mâle, elle recommence à s’intéresser activement au sexe, prête à nouveau à se laisser montrer, alors que la même cause va immanquablement provoquer les mêmes effets, avec hurlements et corps de griffes. Compte tenu de la douleur que doit lui infliger ce fameux pénis, il apparaît clairement que dans un contexte sexuel, il existe un certain type de douleur qui n’entraîne pas la réaction négative habituelle.
Ils déclenchent simplement un stimulus neuroendocrinien qui déclenche un choc hormonal (LH). Cette hormone commencera à agir entre 24 et 36 heures après un rapport sexuel.
Après un rapport sexuel, le comportement de la femme est très dramatique. Une fois que le mâle commence à retirer le pénis, les pupilles se dilatent et 50% des femmes pleurent ou miaulent, d’une voix forte. La plupart des chats attaquent le mâle après l’accouplement , de manière très agressive, puis font pivoter et léchent leurs parties génitales pendant 1 à 7 minutes.